Vocabulaire et dictées


Les mots invariables


Mots trouvés dans le dictionnaire : 
éphémère : (adj) très court, qui ne dure pas. 
dupe : (adj) être dupe, c'est se laisser tromper. 
expansion : (n. f.) 1- croissance, développement, essor. 2- mot ou groupe de mots qui accompagne un autre mot dont il dépend. 
pérorer : (v) parler d'une manière très prétentieuse. 
rogaton : (n.m.) objet de rebus ou reste de repas. 
terrasser : (v) jeter à terre ou faire mourir brusquement. 
victuailles : (n.f.) nourriture, provisions. 
compassion : (n.f.) sentiment qui fait partager les peines des autres. 
furtivement : (adv) de manière discrète et rapide. 
asséner : (v) donner un coup avec violence. 

insalubre : (adj) malsain, mauvais pour la santé.
taudis : (n.m.) maison misérable, sans confort.
ghetto : (n.m.) quartier ou des gens vivent séparés du reste de la population. 
vacant : (adj) qui n'est occupé par personne. 
opportunité : (n.f.) une occasion à ne pas manquer, une chance.
opportun : (adj) bon, favorable ou propice. 
décharné : (adj) qui n'a plus de chair. 
affaisser  : (v) faire plier, baisser de niveau sous le poids.
les gravats : (n.m.) débris provenant d'une démolition.
la fertilité : (n.f.) richesse, fécondité (ce qui donne la vie).

converger (v) : aller vers le même point. 
(sans) vergogne (adv) : sans honte, sans scrupule.
morgue (n.f.) : air hautain et méprisant.
aura (n.f.) : émanation (rayonnement) d'un corps. 
lestement (adv) : avec souplesse et légèreté. 
mansarde (n.f.) : pièce située sous le toit et dont un mur est en pente.  
(les) combles (n.f.) : la partie d'un bâtiment au dernier étage, juste sous les toits. 
quolibet (n.m.) : plaisanterie, moquerie.
omnibus (n.m.) : train qui s'arrête dans toutes les gares. 
pitoyable (adj) : qui inspire la pitié. 

nonchalance (n.f.) : mollesse, qui n'a pas d'énergie. 
configuration (n.f.) : ensemble organisé d'éléments. 
perplexe (adj.) : qui est embarrassé, qui ne sait que penser. 
entrepont (n.m.) : étage entre deux ponts d'un navire. 
exaltation (n.f.) : grande excitation. 
ménagement (n.m.) : douceur et égards avec lesquels on traite quelqu'un. 
huées (n.f.) : cris poussés par des personnes mécontentes. 
tonitruant (adj.) : qui fait un bruit très fort. 
râle (n.m.) : bruit anormal fait en respirant. 
agonie (n.f.) : moment où quelqu'un qui va mourir lutte contre la mort. 

littéralement (adv) : au sens propre, véritablement.
saccadé (adj) : brusque et irrégulier.
apposer (v) : signer ou poser délicatement. 
susceptible (adj) : qui peut, éventuellement. 
concevoir (v) : avoir l'idée de, imaginer. 
égayer (v) : rendre gai. 
s'abonnir (v) : devenir meilleur.
ruminer (v) : penser sans s'arrêter à la même chose désagréable.
une alternative (n.f.) : choix entre deux possibilités.
un sermon (n.m.) : discours souvent long et ennuyeux destiné à réprimander quelqu'un. 

cohue (n.f.) : foule de personnes qui se bousculent.
tumulte (n.m.) : désordre bruyant.
usurier (n.m.) : personne qui autrefois prêtait de l'argent en exigeant des intérêts excessifs et illégaux.
ustensile (n.m.) : objet dont on se sert dans la maison.
oiseau-lyre (n.m.) : autre nom donné au ménure, dont le mâle possède une queue en forme de lyre.
autruche (n.f.) : grand oiseau d'Afrique et du Proche-Orient qui court mais ne vole pas.
Des inséparables (n.m.): petites perruches qui ne vivent que par couples. 
ara (n.m.) : grand perroquet d'Amérique du Sud au plumage brillant et très coloré. 
tisserin (n.m.) : oiseau passereau originaire d'Afrique et d'Inde.
colombe (n.f.): oiseau de couleur blanche de la famille des pigeons.
bengali (n.m.) : petit oiseau coloré mesurant 10 cm. 


35 kilos d'espoir

p. 58 : Je n'ai rien d'extraordinaire à vous raconter à propos de ce mois d'août. Je l'ai juste trouvé bien long et bien ennuyeux. Comme tous les ans, mes parents avaient loué un appartement en Bretagne et, comme tous les ans, j'ai dû remplir des pages et des pages de cahier de vacances.

La ballade de Cornebique

p. 21 : C'est un torchon de cuisine bien ventru avec les quatre coins noués serré. Cornebique doit se servir de ses dents pour défaire le nœud. A l'intérieur il y a une petite couverture en laine roulée en boule. Un papier plié en quatre s'en échappe. Le vent l'emporte. Cornebique court après et pose le pied dessus. 

p. 64 : Ils repassent devant la tribune d'honneur sous les acclamations effrénées du public. Un peu plus loin, on a installé au bord du chemin une table couverte de timbales remplies d'eau fraîche. Il en attrape une et la porte à ses lèvres. Il crève de soif. Et il continuera à crever de soif le tour suivant puisque sa timbale vole dans les airs

p. 114 : Ah, pour être joli, c'est joli ! Personne ne dira le contraire. Des prairies vertes, des fleurs rouges, des lacs bleus, des nuages blanc ivoire. Pas de doute : chaque chose a la couleur qui convient. Cornebique et Lem respirent le bon air à pleins poumons. La route s'élève en lacets élégants, et à chaque virage ils en prennent plein les mirettes

p. 165 : Le Bouc Cornebique et le Coq Adolphino Lem jouent des flûtes. Depuis le tampon administré à la pauvre Astrid, ils savent que le temps leur est compté. Il ne s'agit plus de faire les touristes. La chasse à courre est ouverte : taïaut ! taïaut ! et le gros gibier, c'est eux ! 

Le ciel nous appartient

p. 63 : Le voyage ne fut pas de tout repos. Sans doute était-ce le cas de la plupart des voyages, mais le fait de fuir le pays illégalement et en plein jour corsait l'aventure. 
- Voyageons léger, suggéra Charles, au cas où quelqu'un nous verrait partir. Faisons simplement comme si nous allions chez le dentiste. 

p. 104 : A Paris, les nuits étaient plus calmes qu'à Londres, et pourtant Sophie était incapable de trouver le sommeil. Dans son lit, elle aurait pu lire à la clarté de la lune tant celle-ci brillait fort, mais elle se contentait de regarder fixement les pages de son roman, sans en voir les mots

Le secret de grand-père

p. 22 : Et comme ça, il est parti pour la France. Parti pour l'armée à quatorze ans
Mais il y avait des millions d'hommes, là-bas, et des millions de chevaux aussi. Une aiguille dans une botte de foin, tu dois te dire, et tu as bien raison. Il a passé trois ans à chercher Joey, mais il n'a jamais abandonné. Le plus dur, c'était de rester en vie. 

p. 78 : C'était prévu pour le 6 novembre. Je m'en souviens, car la veille était un soir de fête, et comme d'habitude, tout le monde avait allumé des feux de joie partout. J'avais regardé Père affûter le soc de la charrue une dernière fois et je pouvais voir le feu venant de la grande maison en haut de la colline se refléter dans la lame argentée du soc. 

Momo, petit prince des Bleuets

p. 93 : Momo reste silencieux. Il en veut à Souad de lui avoir dit tout ça. Il aurait préféré ne pas savoir. Elle aurait dû garder ce secret-là pour elle. Puis il se dit que ses pensées sont injustes. Que Souad ne voulait pas lui faire de la peine mais le traiter comme un grand garçon. 

Momo des Coquelicots
p. 26

p. 96 : Momo s'applique, tire la langue. Il veut que ce soit bien écrit et sans fautes. On n'écrit pas à un ancien instituteur de la République avec des fautes d'orthographe. Il est tellement absorbé qu'il ne prête plus la moindre attention à ce qui se passe autour de lui et ne remarque donc pas que la télévision s'est éteinte

Kaspar le chat du Grand Hôtel

p. 80 : Face de Momie, en revanche, ne m'applaudissait pas. Elle ne souriait pas non plus. Elle savait que quelque chose clochait, mais je voyais bien qu'elle ne savait pas quoi. Je lui souris, cependant, d'un air de défi et de triomphe. Je pense que son expression à ce moment-là me fit plus plaisir que toutes les bourrades amicales et les poignées de main. 

p. 127 : C'est alors que Lizbeth dégagea sa main de la mienne et se mit à courir. Je compris immédiatement qu'elle retournait chercher Kaspar dans la cabine. Je la suivis aussitôt et la rattrapai en haut de la passerelle. Elle se débattit, mais je la tins fermement. 

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

p. 19 : Je ne tenterai même pas de décrire l'immense détresse des enfants Baudelaire après ce terrible malheur. Si vous avez perdu quelqu'un à qui vous teniez beaucoup, vous savez ce qu'on éprouve alors. Et, si tel n'est pas le cas, il serait vain d'essayer de l'imaginer. 

p. 69 : Ragaillardis par ce projet, Violette et Klaus manièrent la hache avec une ardeur redoublée. Cinq minutes plus tard, tout le bois débité, ils étaient prêts pour la suite du programme. Ils se souvenaient que le comte Olaf avait parlé d'un plan de la ville, et ils se mirent en quête de ce plan. 

Kamo l'agence Babel
p. ? : Nous ne pûmes ouvrir l'enveloppe qu'à la récré de dix heures. Coïncidence : la matinée se déroula sous l'ombre de l'Angleterre. Mlle Nahoum nous fit une superbe description de l'Angleterre victorienne. 

p. 48 : Les lettres penchées et tendues tombaient en traits de pluie. Les lignes folles s'effilochaient en marge, comme des nuages déchirés par le vent. Les ratures zébraient le tout d'éclairs violets. J'étais au coeur d'un épouvantable orage, d'autant plus effrayant qu'il était absolument silencieux. 

p. 56 : Pendant la récréation, les types qui restent dans leur coin, ça se remarque. Ce qui me frappa d'abord, chez celui-là, c'est qu'il avait exactement le même air "habité" que Kamo. Pas un regard, à personne, jamais. Et toujours assis dans le même coin, le dos appuyé au troisième pilier du préau. Je l'ai observé pendant plusieurs jours

Drôle de samedi soir

p. 28 : Il se souleva et éclaira la pièce.
Walcho gisait au pied des marches avec, au sommet du crâne, une bosse de la dimension d'un œuf à la coque peint en violet. Sous sa semelle gauche, il y avait encore une belle épaisseur de mayonnaise. 

p. 158 : Docilement, Léon suit sa femme et tous deux regagnent rapidement leur appartement. Pendant ce temps, Lucien Edouard est rentré chez lui. Il est inquiet, très inquiet... Que vont faire les Binieux ? Vont-ils se taire ? Ce serait étonnant, elle la plus grande commère de la tour. Peut-être n'ont-ils rien remarqué...

La rivière à l'envers : Hannah

p. 48 : Moins d'une heure plus tard, je découvrais ma première oasis. Oh, ce n'était peut-être qu'un gros bosquet d'arbrisseaux chétifs, mais il y avait là assez de bois sec pour faire un feu et surtout un puits d'eau fraîche dans lequel j'ai puisé aussitôt. J'ai établi mon modeste campement, et quand les étoiles sont montées dans le ciel, je me suis allongée sur le dos pour les contempler...

p. 104 : As-tu remarqué, Tomek, comme on est triste pour rien quelquefois ? Là, c'était le contraire. Toute seule sur cette plage déserte, incertaine de tout, j'aurais être inquiète et malheureuse, non ? Eh bien, quand je me suis retournée et que j'ai vu cette forêt de hêtres, éclatante de rouges, de jaunes, d'ocres, de rouilles, j'ai presque suffoqué de bonheur. 

L'homme qui plantait des arbres

Préambule : Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années

p. 58 : Quand je réfléchis qu'un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu'il a fallu de constance dans la grandeur d'âme et d'acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d'un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette œuvre digne de Dieu. 

Ecoute-moi avec les yeux

p.53 : Horacio eut l'impression qu'elle avait les yeux gonflés comme si elle avait pleuré. Décidément, les grandes personnes lui semblaient un peu mystérieuses
"Que faut-il faire pour débarrasser quelqu'un de sa peur ? " Cette question voltigeait dans sa tête depuis que Beatriz l'avait chassé de chez elle.

p. 59 : Il sembla au petit garçon que son expression avait quelque chose de différent, comme si elle n'était pas vraiment fâchée. Une personne véritablement hargneuse n'aurait pas un aussi joli tableau que celui de ce Miro, et encore moins une maison si bizarre. En outre, il y avait un abîme entre quelqu'un de sévère et quelqu'un de hargneux. Ces pensées traversèrent l'esprit d'Horacio en une seconde. 

Anya 

p. 95 : Jo enfourna un quignon de pain et commença à le mâcher. Cela l'aida un peu à maîtriser la peur qui s'emparait de lui. Il y eut des éclats de voix, un ordre donné puis les inévitables coups frappés à la porte.
La veuve Horcada attendit quelques instants, posa son tricot et se composa une attitude. 

p. 117 : Dès lors les habitants de Lescun témoignèrent au caporal une véritable affection, car son cadeau était parfaitement gratuit : c'était le signe d'une authentique générosité. Le caporal semblait reprendre courage assez vite dans cette atmosphère chaleureuse, un peu trop rapidement peut-être aux dires de certains, parmi lesquels Mme Soulet ; mais Jo savait qu'il n'en était rien. 











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