Vocabulaire et dictées

Les espèces d'arbres

Le bouleau ; le charme ; le chêne ; l'érable ; le frêne ; le hêtre ; le merisier (cerisier sauvage) ; le peuplier ; le robinier ; le saule ; le sorbier ; le tilleul

Les participes passés

participes passés en é : 


pencher : penché (e)          gagner : gagné (e)              aller : allé (e)


participes passés en i : 


dormir : dormi (e)              finir : fini (e)         fleurir : fleuri (e)       sentir : senti (e)


participes passés en u : 


devenir : devenu (e)           avoir : eu (e)         vouloir : voulu (e)         conclure : conclu (e)         courir : couru (e)


participes passés en is : 


asseoir : assis (e)          comprendre : compris (e)            mettre : mis (e)    acquérir : acquis (e)  


participes passés en t : 


détruire : détruit (e)      écrire : écrit (e)        faire : fait (e)    peindre : peint (e)        dire : dit (e)


Les préfixes

in/im/il/ir : le contraire de 
invisible, indisponible invariable, infini 
impossible, imbuvable,
illégal, illisible, 
irréel, irresponsable...

re : à nouveau
revenir, écrire, reprendre...
pré : avant
prédire, prévoir, prémunir, préparer...


Les mots invariables


Mots trouvés dans le dictionnaire : 


(en) catimini  (adv.) : discrètement, en se cachant.  
marais (n.m.) : terrain couvert d'eau stagnante.  
vicieux/se (adj.) : mauvais, rempli d'erreurs. 
(se) pelotonner (v.) : se rouler en boule. 
fainéant/e (n.m ou f.) : personne qui ne veut rien faire. 
quincaillerie (n.f.) : magasin où l'on vend des outils et des ustensiles de ménage. 
anxiété (n.f.) : très grande inquiétude. 
farouchement (adv.) : avec violence et détermination. 
(se) leurrer (v.) : se faire des illusions.
indéniable (adj.) : que l'on ne peut pas nier. 

phosphorescent/e (adj.) : qui brille dans l'obscurité. 
funèbre (adj.) : qui concerne la mort et les enterrements. 
simulacre (n.m.) : ce qui n'a que l'apparence de ce qu'il semble être. 
renchérir (v.) : aller plus loin en acte ou en parole. 
jalonner (v.) : marquer un alignement en plantant des jalons (des repères). 
inlassablement (adv.) : sans se lasser, sans cesser.
écluse (n. f.) : partie d'une rivière ou d'un canal limitée par deux portes dans laquelle on fait changer la hauteur de l'eau pour que les bateaux puissent passer d'un niveau à l'autre. 
besogne (n. f.) : tâche, (quelque chose que l'on fait). 
fugitif (n.m.) :  personne qui s'est enfuie. 
grincheux (adj.) : de mauvaise humeur. 
terrine (n.f.) : préparation culinaire à base de viande ou de poisson cuite dans un plat en terre.
canyon (n. m.) : vallée étroite et très profonde aux parois abruptes creusées par une rivière. 
baluchon (n.m.) : petit paquet de vêtements ou d'objets personnels enveloppés dans un morceau d'étoffe. 
bandoulière (en) : courroie que l'on fait passer d'une épaule à la hanche opposée pour porter un sac, un fusil. 
colossal(e) (adj.) : très grand, énorme, gigantesque. 
cohue (n.f.) : foule qui se presse quelque part de manière désordonnée et bruyante. 
(se) recroqueviller (v.) : se replier, se rouler sur soi-même. 
ramure (n.f.) : ensemble des branches et des rameaux d'un arbre. 
engoncer (v.) : faire paraître le cou enfoncé dans les épaules. 
estuaire (n.m.) : embouchure vaste et profonde d'un fleuve. 
flatter (v.) : faire des compliments exagérés à quelqu'un pour lui plaire. 
rougeoyer (v.) : prendre une teinte rouge. 
embuscade (n.f.) : piège tendu à quelqu'un pour l'attaquer par surprise. 
(œuf) mollet (adj. masc.) : œuf cuit dans sa coquille de façon à ce que le jaune soit crémeux.
virevolter (v.) : tourner rapidement sur soi-même. 
sanguinaire (adj.) : qui aime faire couler le sang. 
vermoulu (adj.) : mangé par les vers. 
affluer (v.) : arriver en grand nombre. 
zénith (n.m.) : point du ciel juste au-dessus de la personne qui regarde.
engluer (v.) : prendre au piège grâce à un bâton enduit de glu.
affûter (v.) : rendre plus tranchant. 
effleurer (v.) : toucher légèrement. 
(se) cabrer (v.) : se dresser sur ses pattes de derrière.
entrechat (n.m.) : saut de danse pendant lequel les pieds se croisent. 
chandelier (n.m.) : support sur lequel on met des chandelles, des bougies. 
entrebâillement (n.m.) : ouverture étroite laissée par une porte ou une fenêtre.
enchevêtrement (n.m.) : amas de choses emmêlées.
fagot (n.m.) : petites branches attachées ensemble. 


La rivière à l'envers 1 : Tomek
p. 35 : Quand Tomek se réveilla, il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu'il n'était pas dans son lit. 

p.60 : Ils continuèrent à glisser ainsi dans la nuit. Tomek distinguait à peine la croupe de Cadichon qui dansait devant lui. Malgré les mots rassurants de Marie, il n'avait qu'à moitié confiance.

pp. 106 et 107 : Tomek dut faire un gros effort pour ne pas éclater en sanglots. Quatre mois ! Quatre mois à se morfondre ici ! Jamais il n'arriverait à attendre aussi longtemps. Il mourrait d'ennui et d'impatience avant ! Comme il ne parvenait pas à cacher son désespoir, il décida d'en confier les véritables raisons à Eztergom. 

p. 156 : Tomek consacra les dernières heures du jour à la fabrication d'un radeau. Tout ce dont il avait besoin pour cela se trouvait à portée de main : des troncs d'arbres en abondance, des lianes pour les nouer ensemble, des pierres tranchantes pour couper les lianes.

35 kilos d'espoir

p. 15 : Pour en finir avec Marie, je sais aussi ce que je lui dois : un CP à peu près convenable. Parce qu'elle avait bien compris à qui elle avait affaire. Elle savait que les larmes me montaient facilement aux yeux quand il s'agissait d'écrire mon prénom, que je ne retenais rien et que c'était l'horreur pour moi de réciter une comptine. 

p. 53 : Le mois de juillet a filé çà toute allure. J'ai appris à poser des papier peint? J'ai appris à badigeonner les lés de colle (j'ai appris le mot "lé" !). J'ai appris à les replier convenablement, à manier la roulette pour écraser les bords et à maroufler pour éviter les cloques. 

p. 86 : J'ai dîné au réfectoire avec les autres pensionnaires. Que des grands maousses costauds. Ils ont été sympa avec moi, ils m'ont donné plein de tuyaux sur le bahut : les meilleures planques pour fumer, comment se mettre bien avec la dame de la cantine pour avoir du rab, la combine pour monter au dortoir des filles par l'escalier de secours, les petites manies des profs et tout ça...

Kaspar le chat du Grand Hôtel

p. 69 : C'était un week-end tranquille à l'hôtel, avec moins de clients que d'habitude. Il n'y avait pas de grand dîner habillé, pas de bal important, pas de réception mondaine. Nous tous qui travaillions là, nous préférions qu'il en soit ainsi, même si les journées se traînaient un peu. 

p. 105 : Ma vie de passager clandestin ne dura pas longtemps. Il me fallut un moment avant de comprendre que j'étais en première classe. Je découvris alors qu'il n'était pas facile de me mêler aux passagers de première classe qui m'entouraient. 

p. 156 : Peu de temps après, cependant, Lizbeth tomba gravement malade. Le froid terrible de cette nuit en pleine mer avait touché ses poumons, et elle avait attrapé une pneumonie. Le médecin vint souvent au début, c'était un homme taciturne qui ne fit pas grand-chose pour apaiser notre anxiété. 

James et la grosse pêche

p. 23 : James ne perdit pas de temps. Il se mit à courir vers la maison. Tout ce que le vieillard lui avait recommandé de faire, il l'entreprendrait dans la cuisine - à condition de pouvoir s'y réfugier sans être vu des deux tantes. Tout ému, il courut, en sautant par-dessus les touffes d'herbe, en frôlant les orties sans craindre les brûlures. 

p. 68 : La pêche avait quitté le jardin pour toujours. Dégringolant la pente abrupte de la colline, elle roula, plus vite, de plus en plus vite. Et la foule qui se dirigeait vers le sommet vit soudain le monstre sphérique qui fonçait sur elle. 

p. 109 : Mais au sommet de la pêche, la bonne humeur générale continuait. 
- Je me demande comment finira cette aventure, dit le ver de terre. 
- Qu'importe ? répondirent les autres. Tôt ou tard, les mouettes retournent toujours au pays. 
Mais, en attendant, la pêche volait de plus en plus haut, bien au-dessus des plus hauts nuages, en se balançant doucement. 

Kamo l'idée du siècle

p. 41 : Puis il s'est retourné et a claqué des mains : 
- Debout !
Une voix si différente de la sienne que nous en sommes tous restés cloués à nos chaises. 
- Allons, debout ! 
Ce n'était pas une voix, c'était plutôt un couteau ébréché crissant sur le fond d'une assiette. 
Nous nous sommes tous levés sans le quitter des yeux. 

p. 69 : Nous avions tout essayé pour ressusciter Margerelle. Nous lui avions écrit des lettres individuelles et collectives, nous avions laissé des kilomètres de messages suppliants sur son répondeur... Rien... Pas la moindre réponse... Jamais...
Cela faisait des semaines que nous ne jouions plus pendant les récréations. 

Kamo et moi 

p. 35 : Soulagement. Le grand lit est vide, avec une boule de draps et de couvertures mêlés au milieu. Rien de changé :"Pope et Moune doivent être à la cuisine, comme d'habitude à la même heure. J'ai rêvé. Somnambulisme. Me recoucher pendant qu'ils préparent le petit déjeuner... " 

p. 70 : Je me battais depuis trop longtemps... je n'avais ni mangé ni dormi depuis trois jours... j'avais perdu tout espoir de ramener Pope et Moune à la surface... le docteur Grappe n'arriverait pas à temps... alors j'ai lâché prise... je me suis endormi...

Kamo l'agence Babel

p. 20 : Nous ne pûmes ouvrir l'enveloppe qu'à la récré de dix heures. Coïncidence : la matinée se déroula sous l'ombre de l'Angleterre. Mlle Nahoum nous fit une superbe description de l'Angleterre victorienne - morale, réverbères, brouillard, machines à vapeur, tuberculose.

p. 56 : Pendant la récréation, les types qui restent dans leur coin, ça se remarque. Ce qui me frappa d'abord, chez celui-là, c'est qu'il avait exactement le même air "habité" que Kamo. Pas un regard, à personne, jamais. Et toujours assis dans le même coin, le dos appuyé au troisième pilier du préau. Je l'ai observé pendant plusieurs jours. 

Momo des Coquelicots

p. 15 : La semaine suivante, elle a certes une réponse mais pas complètement satisfaisante pour Momo : 
- Je ne peux pas te donner le nombre exact de mots que contient la langue française, Momo, c'est impossible car une langue n'est pas quelque chose de figé, d'immuable. Une langue bouge. Il y a des mots qui naissent, des mots qui meurent...

Tobie Lolness T1 : la vie suspendue

p. 58 : Tobie connaissait les lieux habités et les fuyait. Il contournait surtout les grosses cités de bois moulu qui se multipliaient dans l'arbre. 
Mais les différents groupes de ses poursuivants, qui avaient pris de l'avance sur lui, s'installaient parfois pour la nuit en zone sauvage. 

p. 141 : Les charançons avaient été repoussés par quelques claquements de fouet. Petite-Tête venait maintenant vers Tobie, le visage lézardé d'un sourire aux dents rares. Il se pencha vers sa victime. Il tenait la capsule dans la main. 
Tobie savait que, s'il avalait la capsule, il aurait un demi-millier de charançons prêts à lui ouvrir le ventre pour la récupérer. 

p. 190 : Tobie était arrivé vers dix heures du matin. Il pensait trouver tout le monde à la maison. Quand il a plu, les meuniers ne peuvent pas ramasser les feuilles pour les moudre. Elles sont mouillées et donnent une bouillie qui n'a rien à voir avec la bonne farine de feuille dont on fait le pain blond et les pâtisseries. 

p. 276 : Dix fois elle tenta d'accéder à la falaise, se battant contre la neige et le froid. Dix fois, sa mère la récupéra, rouée de fatigue, des larmes gelées autour des yeux. La grotte était à mi-hauteur de cette falaise de neige qui ressemblait à un glacier imprenable. 

p. 307 : Quand Bulle expliqua ce qu'était un pique-nique, Gus eut un moment de panique. D'un côté, il ne se voyait pas autorisant sa fille à sortir des limites de la prison. D'un autre, il refusait de faire échouer la méthode Bulle qui avait déjà prouvé son efficacité. 

p. 353 : Quand on vint le prendre, au coucher du soleil, pour l'emmener, Tobie n'en voulut à personne.
Le petit garçon ne l'avait pas quitté. ils étaient restés allongés, côte à côte, tous les deux. Tête de Lune chantait, bouche fermée, le même genre d'air que la femme pelée. Il frottait deux filaments d'herbe qui lançaient des sons langoureux, et il battait du pied sur le sol. 

Tobie Lolness T2 : les yeux d'Elisha

p. 238 : Le lendemain, Norz constata de ses yeux la faute de Nils. Il vit même Léo lui serrer la main à la sortie du nid. Norz mordait ses lèvres pour ne pas hurler le prénom de son fils.
Soldent avait juré qu'il ne dirait rien. Avec Norz, ils étaient les seuls à connaître le crime de Nils Amen.  

p. 301 : Jadis, quand Isha s'endormait dans une fleur, elle était parfois réveillée par le vol d'une abeille au petit jour. Elle ouvrait les yeux à l'approche de cette minuscule tornade : le bruit assourdissant de l'insecte, l'air chassé par le battement des ailes, et l'odeur du miel. 

p. 368 : Il y avait dans les branches, aux premiers beaux jours, le vacarme d'un orchestre qui s'accorde. Enivré du parfum mielleux des bourgeons, on entendait le sifflement des hirondelles et la note grave du travail de la sève. L'écorce craquait au soleil. L'eau de la neige s'écoulait en ruisseaux autour de la maison. 

p. 415 à 416 : Mitch s'était rappelé qu'il lui restait une arme, une dernière arme pour faire arrêter Léo Blue : l'arme absolue. Il alla jusqu'à Sim Lolness qui gisait au sol et posa son pied sur son crâne. Il fit un nouveau sourire d'escargot, un sourire ramolli et baveux. Son mégot glissait sur son menton. 

Des Lauriers pour Momo

p. 36 : Bientôt captivé, il ne prête plus l'oreille aux bruits de la maison qui ont tôt fait de s'estomper et disparaître. Ça lui fait toujours ça quand il lit. Plus rien n'existe alors autour de lui. C'est comme s'il entrait dans le livre, a-t-il essayé d'expliquer à Émilie qui, un jour, avait eu à l'appeler plusieurs fois avant qu'il ne lui réponde. 

p. 99 : Le voilà donc seul, pour la première fois de sa vie. 
Enfin, seul, si l'on veut. 
Autour de lui, c'est l'effervescence. Des grappes de garçons et de filles suivent l'allée menant au réfectoire grand renfort de rires et de cavalcades. 

p. 163 : La nouvelle de la facilité de plume de Momo en a interpellé plus d'un. Notamment Mamadou, un élève de troisième. Très beau parleur mais piètre écrivain, celui-ci aimerait écrire une lettre à Jennifer, une fille de sa classe dont il est éperdument amoureux depuis la rentrée, sans toutefois avoir osé lui déclarer sa flamme. 





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